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khouribga
PROVINCE DE KHOURIBGA
Région de Chaouia-Ourdigha
La région de la Chaouia- Ouardigha est limitée à l’ouest par la région du Grand Casablanca, au Nord et au nord-est par la région de Rabat--Salé-Zemmour-Zaër, à l’est par la région de Meknès Tafilalt, au sud-est par la région de Tadla-Azilal, au sud la région de Marrakech- Tensift- Al haouz et au sud- Ouest par la région de Doukala- Abda.
Elle s’étend sur une superficie de 16.760 km2, soit 2,4u territoire national et comprend trois provinces, Settat (9,750 km2) khouribga (4,250 km2) et Ben Slimane (2.760 km2), subdivisées en 15 communes urbaines et 105 communes rurales, respectivement 8 et 62 pour la province de Settat, 5 et 26 pour la province de khouribga et 2 et 18 pour celle de Ben Slimane .
Les caractéristiques du cadre naturel
La région de Chaouia-Ourdigha est dotée d’un relief hétérogène et contrasté. Au sud un plateau central (le plateau des phosphates), adossé au massif forestier des Zaër-Zaïane. Au sud-ouest, le plateau s’affaisse vers la vallée de l’Oum-Rbia. Celle-ci se poursuit au nord-ouest vers les plateaux côtiers de la Chaouia et des Doukkala et des Abda au sud- ouest. Le plateau des phosphates, matérialisé par le triangle Settat-Oued Zem-El Brouj, est caractérisé par la série phosphatée qui s’étend depuis le crétacé supérieur (secondaire) jusqu’au Miocène (Tertiaire). La nature de ces terrains, d’origine marine, est très variée. Généralement c’est une alternance de roches dures (calcaires, grès...) et de roches tendres (marnes, sables...). Cette série renferme d’importantes réserves de phosphates dans le bassin des Ouled Abdou. Ces phosphates qui se présentent sous forme de dalles phosphatées sont intensément exploités dans le centre minier de Khouribga.
Le climat dans la région est conditionné par la superposition des facteurs suivants :
·l’effet de la latitude qui se traduit par une aridité croissante en allant du nord vers le sud;
·la proximité de l’océan atlantique qui exerce une influence tempérante, mais qui se manifeste aussi par des vents pluvieux en provenance de l’ouest.
L’éloignement par rapport à la mer se traduit par un climat de plus en plus continental. Cet effet s’observe particulièrement dans le secteur sud où les précipitations sont relativement moins élevées qu’au nord au niveau de la province de Ben Slimane où elles sont supérieures à 400mm. L’effet de la continentalité fait chuter aussi l’humidité de l’air à des valeurs parfois inférieures à 80 khouribga). Le nombre de jours pluvieux varie également de 50 à 70 jours/an pour la province de Ben Slimane contre seulement de 30 à 50 jours pour les provinces de Settat et Khouribga.
La valeur élevée de l’Insolation et la grande régularité de sa distribution dans l’espace et dans le temps sont des éléments positifs du climat régional. Elles ont permis le développement de l’agriculture sans aléas, à chaque fois que l’on a disposer d’eau en quantité suffisante et de sols ayant des caractéristiques plus ou moins favorables.
Par ailleurs, les Oueds les plus importants au nord de la région sont Ykem, Cherrat, Nefifikh et Mellah. Le régime de ces Oueds est pluvial avec un maximum des débits en janvier et février. Au sud, la région est drainée en partie par l’Oued Oum-Erbia.
Les étiages de ces oueds ne sont pas soutenus en raison de l’absence de déversement de sources et de l’importante variation pluviométrique inter-annuelles. Les apports moyens globaux des Oueds au nord de la région sont estimés à 120 Millions de m2/an.
La région dispose également, de ressources en eaux souterraines, les principaux aquifères sont :
·la nappe de Berrechid qui s’étend sur une superficie de 143km2 dont les apports sont estimés entre 40 et 60 Millions de m3/an. Cette ressource revêt un intérêt capital pour la région. Ses réserves totales sont estimées à 2 milliards de m3.
·la nappe de la Chaouia côtière est une bande qui longe l’Atlantique entre l’Oued Mellah Oum-rbia, sur une largeur de 15 à 20 km Sa surface est de 180km2,
·Et enfin, la nappe du plateau des phosphates dans la province de khouribga.
L’exploitation et les captages des eaux souterraines s’opèrent de plus en plus par pompage, au détriment des prélèvements gravit aires (Khettaras, sources, galeries), dont 85ont destinés à l’irrigation. Ces captages sont exploités également par l’ONEP et d’autres organismes tels que les régies de distribution (RADEEC, RADEET), l’OCP et les collectivités locales. Ces captages d’eaux souterraines jouent un rôle important dans le développement socio-économique des espaces concernés.
Avec 6 barrages, la région de Chaouia-Ourdigha est bien équipée (quatre barrages se trouvent dans le bassin de l’Oum Erbia). La majorité de ces barrages est destinée à l’irrigation et à la production de l’énergie électrique. Les barrages, Al Massira, Imfout, Sidi-Saïd-Mäachou, Zemrane et Mellah sont destinés, au moins en partie, à l’alimentation en eau potable et industrielle. La région est équipée également de 19 barrages collinaires (dont 9 dans la province de Khouribga). La concentration des barrages collinaires dans la province de Khouribga s’explique par la rareté des ressources en eaux et l’absence de grands barrages dans cette zone.
L’aspect démographique
1) Les effectifs et leur répartition
La population de la région s’élevait en 1994, à 1.554.241 habitants, soit 6e la population totale du pays, dont 38,6st urbaine contre 51,4u niveau national. Ethniquement la population de la région est constituée des tribus de Ouled Saïd, Ouled Abbou, Ouled Ben Daoud, Beni Meskine, Ziayda, Lamdakra et Ouled Hriz dans les provinces de Settat et de Ben Slimane, et des tribus Beni Khirane, Smaala , Béni Zemmour et Ourdigha dans la province de Khouribga.
La densité moyenne régionale est de 92 habitants au km2.Cette moyenne cache cependant certaines disparités spatiales, puisque la province de Khouribga compte pluies de 110 habitants au km2, alors que les autres provinces de dépassent pas 78 habitants au km2,à Ben Slimane et 87 habitants au km2 à Settat.
Certaines communes rurales attirent une forte population et affichent des densités, relativement élevées qui atteignent parfois plus de 250 habitants au km2, comme c’est le cas pour la commune rurale de Sidi Moussa Ben Ali dans la province de Ben Slimane.
En revanche, dans la province de Khouribga où l densité moyenne est la plus élevée, on enregistre au niveau de certaines communes des densité »s faibles qui atteignent à peine 21 habitants au km2 (Commune rurale de Bni Zrantel).
Cependant, un dynamisme sensiblement fort est remarqué dans la province de Ben Slimane et notamment dans le cercle de Bouznika où le taux d’accroissement dépasse 4C’est le cas de la commune rurale de Bir Ennasr, dont la population a progressé de 3.374 habitants en passant de 5.280 en 1982 à 8.656 habitants en 1994.
Concernant la migration, la province de Ben Slimane est la seule à connaître un flux migratoire positif. La seule commune au niveau de cette province à avoir enregistré un taux d’accroissement négatif (-0,16est celle de Rdanna Ouled Malek. Quelques communes rurales dans la province de Settat affichent, également, des soldes négatifs qui varient entre -2,13commune Ouled Naanaa) et -0,4our la commune Lakhzazna.
Au contraire la province de khouribga enregistre des flux au départ des communes rurales nettement plus important, car plus de la moitié des ces communes (17/26) affichent des taux d’accroissement négatifs importants qui dépassent -3C’est le cas notamment de la commune rurale M’fassis, dont la population est passée de 10.342 habitants en 1982 à 6.907 habitants en 1994. Cette province est la plus touché par l’exode rural.
Quant à la progression de la population urbaine totale elle est générale pour l’ensemble de la région. Elle varie entre 0,4our la Municipalité de Ouled Abbar (province Settat) dont la population a pratiquement stagné entre 1982 et 1994, et 5our la Municipalité de El Gara au sein de la même province.
2- La structure de la population
Un peu plus de 37e la population de la région sont des jeunes de moins de 15 ans et 55ont en âge d’activité (15-59 ans). La population du troisième âge (60 ans et plus) ne représente que 7,6u total, soit une structure plutôt jeune de la population de la région.
L’Indice synthétique de fécondité (nombre moyen d’enfants par femme) s’élève à 3,2 enfants dans la région, soit un niveau pratiquement égal à celui enregistré au niveau national (3,3). Selon le milieu de résidence, cet indice est de 2,8 enfants en milieu urbain et de 3,5 enfants en milieu rural.
La population active régionale représente environ 34e la population totale régionale, moyenne très proche de la moyenne nationale qui est de 34,9
Quant au taux d’activité il se situe à 31,6t le taux de chômage à 20,3ontre 16,3u niveau national. Mais selon la résidence, ce dernier taux s’élève à 25,6n milieu urbain et à 16,9n milieu rural.
Les principales activités économiques
- Le secteur primaire
1-1 L’agriculture
Le poids de la région de Chaouia-Ourdigha est important sur le plan agricole. Elle se caractérise par son potentiel agricole et trouve sont prolongement dans la zone céréalière de la bande côtière située entre Casablanca et Oualidia.
La Superficie Agricole Utile (S.A.U) représente environ 60e la superficie totale régionale, avec la prédominance des cultures en sec notamment la céréaliculture qui représente une part importante de la superficie réservée à cette activité au niveau national (environ 13 Ces terres agricoles sont bordées, surtout à l’Est, de forêt et de reliefs accidentés qui constituent les parcours.
L’irrigation dans l’irrigation dans la région dépend principalement des eaux souterraines . Le pompage profond commence à s’y développer grâce aux techniques modernes de forages et à la mise en place de la stratégie nationale des centres pivots depuis 1984. A titre indicatif à Berrechid on compte 2.200 points de captages qui irriguent 8.000 ha.
Les rendements agricoles dans la région durant les cinq dernières campagnes agricoles 1992-1997, tout en présentant de grandes variations dues aux aléas climat qx/ha et 7,5 qx/ha pour les légumineuses. Cette moyenne cache cependant quelques, sont en moyenne, pour les quatre principales cultures céréalières (blé dur, blé tendre, orge et maïs) d’environ 12 qx/ha et 7,5 qx/ha pour les légumineuses. Cette moyenne cache cependant des disparités provinciales importantes allant de 8qx/ha seulement pour la province de khouribga à 25 QX/HA pour la province de Settat et des variations d’une campagne à l’autre (2QX/HA en 1994-1995 à 20 QX/HA en 1995-1996).
Dans le secteur de l’élevage, l’effectif du cheptel est de l’ordre de 1.333.000 têtes, à prédominance ovine, représentant 12,5u total national et connue depuis longtemps par sa grande qualité liée aux espèces « Serdi et Boujâad ».
La production du travail dans l’élevage est relativement faible, elle ne dépasse pas en moyenne 30DH par journée de travail. Pour certains types d’élevage, elle n’est que quelques Dirhams par jour, ce qui pourrait expliquer en partie le recours au travail des enfants.
1-2- La forêt
Les ressources forestières qui représentent, pour l’ensemble de la région de Chaouia-Ourdigha une superficie de 178.540 ha, sont constituées en grande partie de chêne liège et de thuya, soit 1,64u total national, réparties entre les trois provinces constituant la région comme suit : la province de Ben Slimane 62.740ha, Khouribga 89.840ha et Settat 25.960ha.
Certaines zone dans les plaine de la Chaouia se caractérisent de boisements, souvent privés, surtout au sud de la province de Settat, ce qui influe notablement sur l’économie rurale de la région.
1-3- Les mines
La région de Chaouia-Ourdigha est le premier pôle minier du Maroc. Avec les gisement des Oulad Abdoun (Khouribga) la région détient les plus importantes ressources de phosphates connues du Royaume, soit 28 Milliards de m3, ce qui représente plus de 2/5 des ressources nationales et plus des ¾ des réserves mondiales de phosphates.
Les phosphates produits par ces gisements sont en partie lavés, séchés, ou calcinés dans différentes usines du groupe O.C.. de la zone de Khouribga.
Cette zone produit actuellement (1997) environ 15 millions de tonnes, dont plus de 44ont exportées. Une partie de la production de cette zone est destinée à l’alimentation du complexe de valorisation chimique de Maroc Phosphore 3 et 4 à Jorf-Lasfar et Maroc Phosphore 5 et 6 depuis 1993, dont la capacité de transformation annuelle est de 5 millions de tonnes de phosphate.
En dehors du phosphate, dont l’importance est vitale pour la région, les ressources minières régionales sont assez faibles et l’activité est globalement en déclin. L’essentiel des exploitations est situé dans la province de Khouribga (Barytine et le fer). Le sel, qui ne se trouve que dans la province de Ben Slimane, représente une pat significative de la production nationale. Ce gisement a une capacité de 10 millions tonnes et il a produit en 1997 une quantité de 80 mille tonnes dont 65 mille tonnes ont été destinées à l’exportation. Cette activité a permis un chiffre d’affaires de 24 millions de Dirhams, au cours de la même année, et la disponibilité de 85 emplois.
Toutefois, ces sites miniers connaissent d’une manière générale, des difficultés liées à l’état des infrastructures : accès difficile, mauvais état de pistes qui grève leurs coût d’exploitation.
1-4- Les carrières
L’activité des carrières et des ballastières est importante dans une région. D’une part elle conditionne l’activité essentielle du bâtiment et d’autre part, elle peut être une branche exportatrice pour l’économie locale. C’est le cas en particulier pour les marbres jaunes de Boujad, qui sont assez recherchés et le marbre qui se trouve dans la province de Ben Slimane à Sidi Yahia Zëar et à Ziaida, ainsi qu’à la province de Settat à Riad et Bougargouh.
D’autres matériaux de carrières se trouvent dans la région en petites quantités et sont souvent demandés tant pour les routes que pour la construction,. Cela implique des transports importants de matériaux lourds qui sont effectués par la route et qui faute de prendre les précaution occasionnent parfois des nuisances et des dégradations sur les voies.
2- Le secteur secondaire
2-1- Le secteur industriel
L’industrie détient 3nviron des établissements industriels nationaux, soit 238 établissements dont 165 unités se trouvent à Settat et produit 3,8u chiffre d’affaires industriel national. Le nombre d’emplois industriels permanents dans la région s’élève à 12.700 emplois, soit 2,4u total national. La province de Settat abrite à elle seule plus des 2/3 de la main d’œuvre totale à l’échelle régionale.
L’activité industrielle dans la région de Chaouia Ourdigha est diversifiée. On y trouve l’industrie du verre (Settat et Berrechid), de textile-habillement, l’industrie agroalimentaire...
Cependant, dans la province de Khouribga, en dehors des phosphates, seule la minoterie réalise un chiffre d’affaires appréciable avec deux établissements, à Khouribga et Oued Zem. Par ailleurs, la seule industrie cotonnière au niveau régional est implantée à Oued Zem (Score).
On peut compter, également, au niveau de la région quelques industries chimiques qui se trouve essentiellement à Settat, à Berrechid et à Oued Zem. Ces centres industriels ne se développent qu’à la faveur d’un engorgement croissant de Casablanca induisant des coûts fonciers jugés exorbitants.
2-2- Artisanat et services
Les métiers regroupés sous la dénomination « artisanat et services » et qui appartiennent largement au secteur informel, sont très mal connus d’un point de vue statistique.
La région de Chaouia-Ourdigha est largement spécialisée dans l’artisanat de textile (hanbels) surtout dans la province de Settat et Khouribga. On y trouve également l’artisanat du bois et des métaux qui sont localisés principalement dans la province de Khouribga, et l’artisanat du tapis à Settat organisé en coopératives telle que celles des tailleurs et tapis Hassania.
L’activité de l’artisanat de service (maçonnerie, réparation mécanique...) échappe à tout encadrement et à toute statistique. Ceci implique une méconnaissance ainsi qu’une absence de recensement d’un nombre important d’actifs.
Par ailleurs, plus qu’une activité économique, l’artisanat est un élément clé de la structure sociale marocaine en ce sens qu’il constitue un puissant facteur d’intégration sociale locale. Ainsi, dynamiser le secteur artisanal, c’est aussi bien développer un secteur économique que maintenir une structure sociale et des emplois, particulièrement dans les zones sujettes à l’exode rural.
2-3- Le tourisme
Bien que la région de Chaouia Ourdigha ne soit pas à proprement parler une région connue pour son activité touristique, ce secteur important pour l’économie marocaine peut y connaître un développement, si certains créneaux précis étaient plus explorés et suffisamment investis.
Le tourisme d’affaires et le tourisme de passage essentiellement urbain constituent la principale source d’activité de l’infrastructure hôtelière régionale constituée de 19 hôtels et 740 lits représentant respectivement, à peine 1,2t 0,6u total national.
L’activité touristique dans la région se résume pratiquement à l’hébergement des touristes, surtout étrangers ce qui est le cas effectivement de la ville de Khouribga.
La fréquentation des hôtels de la région est assez faible comme en témoigne le nombre de nuitées touristiques, qui représente moins de 0,3u total national.
Quant au tourisme balnéaire, il est important seulement pour certaines zones côtières comme Sidi Rahal dans la province de Settat et Bouznika dans la province de Ben Slimane. Cependant, un certain nombre d’activités touristiques sont en développement dans la région, liées notamment à la chasse que l’agence Sochatour de Casablanca pratique à Ben Slimane, au tourisme équestre pour lequel certains itinéraires ont été explorés en particulier à Settat et enfin au sport avec l’implantation de terrains de golfs à Settat, Bouznika et Ben Slimane.
Urbanisation et infrastructure de base
Le réseau urbain de la région est structuré autour de cinq villes dont la plus importante est celle de Settat, capital régionale.
Malgré la prédominance de la ville de Settat l’armature urbaine de la région de Chaouia-Ourdigha est mieux structurée. Quant à sa répartition spatiale : les principales villes de l’armature urbaine régionale : Settat, Khouribga, Berrechid, Oued Zem et Ben Slimane à des distances sensiblement égales.
Settat chef lieu de la région, en développement rapide (254.000 habitants en 1997). Vu sa situation, elle connaît une dynamique de restructuration, qui présente un double avantage, comme Berrechid, celui d’être à la fois à proximité de Casablanca et située sur une important axe routier Casablanca-Marrakech. Cela lui a permis de bénéficier d’investissements publics exceptionnel pendant plus de quinze année consécutives.
La réalisation du tronçon d’autoroute Casablanca-Settat va encore renforcer sa position et la rapprocher du grand pôle économique qu’est Casablanca .
Khouribga, ville minière par excellence qui a bénéficié du boom des prix des phosphates au début des années soixante-dix pour son équipement voit aujourd’hui son taux de croissance baisse de manière considérable.
Malgré la richesse induite par la présence de l’OCP dans cette ville, qui attire une population importante, elle a un taux d’activité très moyen et un faible taux d’emplois industriels. Il convient également, de signaler que cette ville est très sensible à un fort rural régional.
Actuellement, la ville de Khouribga, semble prisonnière de la non diversification de son économique, elle est aujourd’hui dans le giron de Settat, nouvelle capitale régionale.
Ben Slimane qui reste la capital d’une province rurale de petite taille, est étroitement liée aux deux grandes agglomérations de Rabat et Casablanca.
L’habitat urbain au niveau de la région de Chaouia-Ourdigha est dominé par le type marocain (moderne ou traditionnel) qui abrite plus de 80es ménages de la région. L’habitat sommaire abrite près de 10es ménages. Plus que la moitié des ménages urbains sont propriétaires de leur logement et près du tiers sont locataires.
Cependant, si en milieu urbain les ¾ des ménages habitent un logement relié au réseau de distribution de l’eau courante, ce pourcentage n’est que de 1,4n milieu rural. Pour ce qui est de l’électricité, la part des ménages urbains bénéficiaires s’élève à 78ontre 4,5seulement en milieu rural.
Par ailleurs, l’alimentation en eau potable d’un nombre important de population rurale, se fait souvent directement dans les Oueds permanents, ce qui constitue une menace pour la santé, en raison de l’approvisionnement en eaux non traitées et donc impropres à la consommation.
Infrastructure et équipements
1-Infrastructure de communication
Les réseaux, tant ferroviaire que routier, sont disposés en étoile à partir de Casablanca. Les voies qui relient cette ville avec les villes de la région surtout Settat et Khouribga sont souvent dans un état peu favorable, sauf dans le cas où deux villes se trouveraient sur un même axe en direction de Casablanca, comme c’est le cas de Berrechid et Settat.
1-1-Le réseau routier
Le réseau routier au niveau de la région de Chaouia-Ourdigha compte 4,370 km, dont les routes nationales représentent 236 km, 818 km pour les routes régionales et 1,478 km de routes provinciales et 1,838 km de routes non revêtues.
La qualité de la desserte routière dans la région ne répond pas, suffisamment, aux besoins de la population. En effet, le maillage des routes revêtues laisse place à des zones enclavées et aboutit à des manques de liaisons routières directes.
Les transports routiers assurent actuellement environ 85es flux terrestres (marchandises hors phosphates et déplacements de personnes) et l’axe principale d’échanges reste le couloir Nord-sud jusqu’à Berrechid.
Au niveau des liaisons régionales et inter-régionales, l’axe sud prolonge son importance jusqu’à Settat. Par contre le couloir sud qui va vers Khouribga reste relativement faible par rapport au premier axe.
1-2-Le réseau ferroviaire
La région de Chaouia-Ourdigha dispose d’une voie ferré d’une longueur de 157km et 22 gares. Avec ce tracé, elle peut être considérée comme relativement bien desservie par le train. La ligne principale du réseau ONCF Tanger-Marrakech traverse la région dans sa partie centrale, une autre ligne s’y greffe vers Oued Zem de sorte que les deux principales villes dans la région, Settat et Khouribga, se trouvent reliées par le chemin de fer.
Actuellement, l’activité de l’ONCF est très liée au transport de phosphates. En effet, le chemin de fer a permis le déplacement de plus de 33 millions de tonnes de marchandises en 196, composées de plus de 70e phosphates. Son poids est tel que la province de Khouribga, à elle seule, reçoit et envoie plus de 100.000 tonnes de marchandises.
La province de Settat reçoit, quant à elle, plus de 100.000 tonnes de marchandises, principalement à Berrechid, mais elle en expédie peu par rail. Alors que, dans la province de Ben Slimane le transport ferroviaire des marchandises est beaucoup moins important.
Rien que les deux gares de la région, Oued Zem et Khouribga ont enregistré en 1996 plus de 198.800 départs et 215.950 arrivées. Mais malgré cette importance, l’arrivé principale du réseau reste concentrée sur les gares de Berrechid et de Settat qui ont vu passer plus d’un Million de personnes (arrivée et départ confondu)
2-Equipements sociaux
2-1-Equipements sanitaires
La desserte sanitaire de la population dans la région de Chaouia-Ourdigha est, dans l’ensemble, satisfaisante en comparant avec d’autres régions, puisqu’elle dispose de deux hôpitaux provinciaux, deux hôpitaux spécialisés, 110 Centres de Santé urbains et ruraux, 55 dispensaires une polyclinique et un hôpital de l’OCP.
Concernant la province de Settat, la majorité des formations de type dispensaire desservent de manière relativement convenable les communes qu’elles encadrent.
L’équipement en lits sanitaires rapportée à la population est assez variable d’une province à l’autre. En effet, si au niveau de la région on compte environ 1 lit pour 1.000 personnes à khouribga on compte 1 lit pour moins de 1.000 personne et à Ben Slimane on compte 1 lit pour plus de 7.000 personnes. L’extrême faiblesse du chiffre de Ben Slimane découle de l’absence d’infrastructure hospitalière importante au niveau de cette province, ce qui peut s’expliquer par la proximité de Rabat et Casablanca.
Il en est de même pour la densité du personnel médical et paramédical de la santé publique qui se situe autour de 1 pour 1.000 habitants dans l’ensemble de la région. Elle est particulièrement faible dans la province de Ben Slimane (4.640 habitants/médecin), les autres province (Khouribga 3.550 et Settat 3.940 habitants/médecin) présentent de manière sensiblement égalitaire des rations très proches de la moyenne nationale qui est de 1 médecin pour 4.050 habitants.
Notons pour Khouribga, que l’OCP prend en charge son personnel avec ses propres infrastructures sanitaires ce qui fait que les ratios réels soient relativement meilleurs.
Quant à la médecine libérale c’est toujours Khouribga qui émerge comme province disposant d’un potentiel en médecins privés important.
Mai, si l’on considère globalement l’ensemble du corps médical public et privé, on retrouve les disparités régionales précédemment constatées. La répartition des médecins entre généralistes et spécialistes est assez contrastée sur l’ensemble du territoire régional.
La présence d’hôpitaux, lieux d’exercice privilégiés de l’activité médicale spécialisée, est plus importante notamment dans les chefs lieux de provinces. Une exception notable concerne toujours la province de Ben Slimane dont la situation entre les deux grandes agglomérations de Casablanca et de Rabat favorise une médecine de proximité, essentiellement généraliste au détriment d’une médecine de spécialité que les patients trouvent facilement dans les grandes villes voisines.
2-2- Éducation
Dans le domaine de l’éducation, une grande partie 57e la population âgée d’au moins 10 ans est analphabète. Ce niveau s’explique essentiellement par la très faible alphabétisation en milieu rural où le taux d’analphabétisme dépasse les 70ontre 37n milieu urbain.
Le même contraste est observé pour ce qui est la scolarisation des enfants. En effet, le taux de scolarisation qui atteint à peine les 50ans les campagnes s’élève à 86ans les villes.
Cela nous permet de dire que les taux de scolarisation relevés dan la région sont encore loin d’atteindre la généralisation de l’enseignement primaire.
Au niveau provincial, il existe des différences remarquables. En effet, si Ben Slimane et Khouribga ont des taux d’alphabétisation relativement supérieurs à 60espectivement 63t 65a province de Settat n’enregistre que 60Cependant les deux premières provinces (Ben Slimane et Khouribga) sont des taux d’occupation des locaux inférieurs ou égal à celui fixé par le Ministère de l’Éducation Nationale (1,5 soit 3 classes pour 2 locaux). Par contre dans la province de Settat le taux d’occupation est plus bas que la norme en vigueur, il est fréquemment de 1,8 soit pratiquement 4 classes pour 2 locaux.
Donc, la généralisation de l’enseignement primaire reste encore un objectif a atteindre par des mesures adaptés de sensibilisation des parents certes, mais aussi par des actions concernées entre différents départements : Éducation Nationale, jeunesse et Sport, commune, autorité locale et société civile.
2-3- Formation professionnelle
La part la plus importante des effectifs de la formation professionnelle au niveau de la région est concentrée dans la province de Khouribga, qui regroupe plus de 56es effectifs régionaux.
Le reste des effectifs se répartit de façon inégale entre les deux provinces de Settat et Ben Slimane, avec respectivement 32t 12es effectifs régionaux.
La logique d’implantation des équipements de formation professionnelle apparaît en étroite corrélation avec l’importance économique des provinces et de leurs villes.
Dans le milieu rural, la formation professionnelle reste encore faible et elle ne touche pas un grand nombre d’individus, son influence sur le développement du monde rural reste très modeste. Les effectifs en formation professionnelle en milieu rural dans la région sans doute sont très limités. De plus, de nombreuses personnes se forment sur le «tas», les artisans offrant traditionnellement à des jeunes apprentis une formation, dont le niveau reste malheureusement très bas en plus de son incapacité d’offrir des possibilités de reconversion.
2-4- Les équipements socio-éducatifs
Même si les équipements socio-éducatifs ne sont pas bien développés au niveau régional, il participent à l’encadrement d’une partie de la population d’un manière générale.
Les foyers féminins pourraient, également, être un lieu de formation, de vulgarisation en matière de santé, d’hygiène et d’alphabétisme.
Cependant, on compte environ 50 centres pour l’ensemble de la région (maisons de jeunes et foyers féminins confondus) dont plus du tiers se trouvent concentrés dans la province de Settat.
Quant aux équipements sportifs, et contrairement aux équipements socio-éducatifs, la couverture du territoire régional est très limitée. En l’état actuel des choses, plusieurs centres urbains ne disposent d’aucun équipement sportif et ceux qui existent connaissent, dans les principales villes, une saturation importante, le milieu rural reste encore une fois largement dépourvu de ce type d’infrastructures.
Khouribga et régions:
Situation géographique :
La province de KHOURIBGA fait partie de la région économique de Chaouia - Ourdigha. Elle s’ouvre sur la plaine de la Chaouia et les versants de l’Oum-Rabï.
Elle est située au Sud-est de Casablanca et au Nord-ouest de Béni-Mellal, et limitée:
Au Nord par la province de Khémisset,
Au Sud par la province de Béni-Mellal,
A l’Est par la province de Khénifra,
A l’Ouest par la province de Settat.
Population :
Selon le recensement général de 1994, la province de Khouribga compte 480.839 habitants, dont plus de 61 ’urbains.
Les principales villes et centres figurent ci-après:
Ville Habitant
Khouribga
Oued Zem
Boujaâd
Boujniba
Hattane
Boulanouar
152 090
73 953
33 321
14 319
11 263
9 734
Total 294 680
La province compte 110 habitant/Km², elle enregistre la densité la plus élevée de la région, elle est de 87 habitant/Km² à Settat et 78 habitant/Km² à Benslimane.
Le taux d’activité à la province est de 29,6soit inférieur à la moyenne de l’ensemble de la région (31,6), ce taux est de 29,3n milieu urbain, tandis qu’en milieu rural, il est de 30e taux de chômage est de 26,430n milieu urbain et 20,9n milieu rural.
Climat :
De point de vue climat, cette province se caractérise par un climat continental marqué par des étés chauds et secs et des hivers froids, rigoureux et peu humides. Les écarts sont très importants entre les températures diurnes et nocturnes. Les précipitations sont en moyenne de 350 mm.
Découpage administratif :
Le découpage administratif est comme suit:
cinq municipalités,
trois cercles ,
sept caïdats,
cinq communes urbaines,
vingt six communes rurales PROVINCE DE KHOURIBGA
Région de Chaouia-Ourdigha
La région de la Chaouia- Ouardigha est limitée à l’ouest par la région du Grand Casablanca, au Nord et au nord-est par la région de Rabat--Salé-Zemmour-Zaër, à l’est par la région de Meknès Tafilalt, au sud-est par la région de Tadla-Azilal, au sud la région de Marrakech- Tensift- Al haouz et au sud- Ouest par la région de Doukala- Abda.
Elle s’étend sur une superficie de 16.760 km2, soit 2,4u territoire national et comprend trois provinces, Settat (9,750 km2) khouribga (4,250 km2) et Ben Slimane (2.760 km2), subdivisées en 15 communes urbaines et 105 communes rurales, respectivement 8 et 62 pour la province de Settat, 5 et 26 pour la province de khouribga et 2 et 18 pour celle de Ben Slimane .
Les caractéristiques du cadre naturel
La région de Chaouia-Ourdigha est dotée d’un relief hétérogène et contrasté. Au sud un plateau central (le plateau des phosphates), adossé au massif forestier des Zaër-Zaïane. Au sud-ouest, le plateau s’affaisse vers la vallée de l’Oum-Rbia. Celle-ci se poursuit au nord-ouest vers les plateaux côtiers de la Chaouia et des Doukkala et des Abda au sud- ouest. Le plateau des phosphates, matérialisé par le triangle Settat-Oued Zem-El Brouj, est caractérisé par la série phosphatée qui s’étend depuis le crétacé supérieur (secondaire) jusqu’au Miocène (Tertiaire). La nature de ces terrains, d’origine marine, est très variée. Généralement c’est une alternance de roches dures (calcaires, grès...) et de roches tendres (marnes, sables...). Cette série renferme d’importantes réserves de phosphates dans le bassin des Ouled Abdou. Ces phosphates qui se présentent sous forme de dalles phosphatées sont intensément exploités dans le centre minier de Khouribga.
Le climat dans la région est conditionné par la superposition des facteurs suivants :
·l’effet de la latitude qui se traduit par une aridité croissante en allant du nord vers le sud;
·la proximité de l’océan atlantique qui exerce une influence tempérante, mais qui se manifeste aussi par des vents pluvieux en provenance de l’ouest.
L’éloignement par rapport à la mer se traduit par un climat de plus en plus continental. Cet effet s’observe particulièrement dans le secteur sud où les précipitations sont relativement moins élevées qu’au nord au niveau de la province de Ben Slimane où elles sont supérieures à 400mm. L’effet de la continentalité fait chuter aussi l’humidité de l’air à des valeurs parfois inférieures à 80 khouribga). Le nombre de jours pluvieux varie également de 50 à 70 jours/an pour la province de Ben Slimane contre seulement de 30 à 50 jours pour les provinces de Settat et Khouribga.
La valeur élevée de l’Insolation et la grande régularité de sa distribution dans l’espace et dans le temps sont des éléments positifs du climat régional. Elles ont permis le développement de l’agriculture sans aléas, à chaque fois que l’on a disposer d’eau en quantité suffisante et de sols ayant des caractéristiques plus ou moins favorables.
Par ailleurs, les Oueds les plus importants au nord de la région sont Ykem, Cherrat, Nefifikh et Mellah. Le régime de ces Oueds est pluvial avec un maximum des débits en janvier et février. Au sud, la région est drainée en partie par l’Oued Oum-Erbia.
Les étiages de ces oueds ne sont pas soutenus en raison de l’absence de déversement de sources et de l’importante variation pluviométrique inter-annuelles. Les apports moyens globaux des Oueds au nord de la région sont estimés à 120 Millions de m2/an.
La région dispose également, de ressources en eaux souterraines, les principaux aquifères sont :
·la nappe de Berrechid qui s’étend sur une superficie de 143km2 dont les apports sont estimés entre 40 et 60 Millions de m3/an. Cette ressource revêt un intérêt capital pour la région. Ses réserves totales sont estimées à 2 milliards de m3.
·la nappe de la Chaouia côtière est une bande qui longe l’Atlantique entre l’Oued Mellah Oum-rbia, sur une largeur de 15 à 20 km Sa surface est de 180km2,
·Et enfin, la nappe du plateau des phosphates dans la province de khouribga.
L’exploitation et les captages des eaux souterraines s’opèrent de plus en plus par pompage, au détriment des prélèvements gravit aires (Khettaras, sources, galeries), dont 85ont destinés à l’irrigation. Ces captages sont exploités également par l’ONEP et d’autres organismes tels que les régies de distribution (RADEEC, RADEET), l’OCP et les collectivités locales. Ces captages d’eaux souterraines jouent un rôle important dans le développement socio-économique des espaces concernés.
Avec 6 barrages, la région de Chaouia-Ourdigha est bien équipée (quatre barrages se trouvent dans le bassin de l’Oum Erbia). La majorité de ces barrages est destinée à l’irrigation et à la production de l’énergie électrique. Les barrages, Al Massira, Imfout, Sidi-Saïd-Mäachou, Zemrane et Mellah sont destinés, au moins en partie, à l’alimentation en eau potable et industrielle. La région est équipée également de 19 barrages collinaires (dont 9 dans la province de Khouribga). La concentration des barrages collinaires dans la province de Khouribga s’explique par la rareté des ressources en eaux et l’absence de grands barrages dans cette zone.
L’aspect démographique
1) Les effectifs et leur répartition
La population de la région s’élevait en 1994, à 1.554.241 habitants, soit 6e la population totale du pays, dont 38,6st urbaine contre 51,4u niveau national. Ethniquement la population de la région est constituée des tribus de Ouled Saïd, Ouled Abbou, Ouled Ben Daoud, Beni Meskine, Ziayda, Lamdakra et Ouled Hriz dans les provinces de Settat et de Ben Slimane, et des tribus Beni Khirane, Smaala , Béni Zemmour et Ourdigha dans la province de Khouribga.
La densité moyenne régionale est de 92 habitants au km2.Cette moyenne cache cependant certaines disparités spatiales, puisque la province de Khouribga compte pluies de 110 habitants au km2, alors que les autres provinces de dépassent pas 78 habitants au km2,à Ben Slimane et 87 habitants au km2 à Settat.
Certaines communes rurales attirent une forte population et affichent des densités, relativement élevées qui atteignent parfois plus de 250 habitants au km2, comme c’est le cas pour la commune rurale de Sidi Moussa Ben Ali dans la province de Ben Slimane.
En revanche, dans la province de Khouribga où l densité moyenne est la plus élevée, on enregistre au niveau de certaines communes des densité »s faibles qui atteignent à peine 21 habitants au km2 (Commune rurale de Bni Zrantel).
Cependant, un dynamisme sensiblement fort est remarqué dans la province de Ben Slimane et notamment dans le cercle de Bouznika où le taux d’accroissement dépasse 4C’est le cas de la commune rurale de Bir Ennasr, dont la population a progressé de 3.374 habitants en passant de 5.280 en 1982 à 8.656 habitants en 1994.
Concernant la migration, la province de Ben Slimane est la seule à connaître un flux migratoire positif. La seule commune au niveau de cette province à avoir enregistré un taux d’accroissement négatif (-0,16est celle de Rdanna Ouled Malek. Quelques communes rurales dans la province de Settat affichent, également, des soldes négatifs qui varient entre -2,13commune Ouled Naanaa) et -0,4our la commune Lakhzazna.
Au contraire la province de khouribga enregistre des flux au départ des communes rurales nettement plus important, car plus de la moitié des ces communes (17/26) affichent des taux d’accroissement négatifs importants qui dépassent -3C’est le cas notamment de la commune rurale M’fassis, dont la population est passée de 10.342 habitants en 1982 à 6.907 habitants en 1994. Cette province est la plus touché par l’exode rural.
Quant à la progression de la population urbaine totale elle est générale pour l’ensemble de la région. Elle varie entre 0,4our la Municipalité de Ouled Abbar (province Settat) dont la population a pratiquement stagné entre 1982 et 1994, et 5our la Municipalité de El Gara au sein de la même province.
2- La structure de la population
Un peu plus de 37e la population de la région sont des jeunes de moins de 15 ans et 55ont en âge d’activité (15-59 ans). La population du troisième âge (60 ans et plus) ne représente que 7,6u total, soit une structure plutôt jeune de la population de la région.
L’Indice synthétique de fécondité (nombre moyen d’enfants par femme) s’élève à 3,2 enfants dans la région, soit un niveau pratiquement égal à celui enregistré au niveau national (3,3). Selon le milieu de résidence, cet indice est de 2,8 enfants en milieu urbain et de 3,5 enfants en milieu rural.
La population active régionale représente environ 34e la population totale régionale, moyenne très proche de la moyenne nationale qui est de 34,9
Quant au taux d’activité il se situe à 31,6t le taux de chômage à 20,3ontre 16,3u niveau national. Mais selon la résidence, ce dernier taux s’élève à 25,6n milieu urbain et à 16,9n milieu rural.
Les principales activités économiques
- Le secteur primaire
1-1 L’agriculture
Le poids de la région de Chaouia-Ourdigha est important sur le plan agricole. Elle se caractérise par son potentiel agricole et trouve sont prolongement dans la zone céréalière de la bande côtière située entre Casablanca et Oualidia.
La Superficie Agricole Utile (S.A.U) représente environ 60e la superficie totale régionale, avec la prédominance des cultures en sec notamment la céréaliculture qui représente une part importante de la superficie réservée à cette activité au niveau national (environ 13 Ces terres agricoles sont bordées, surtout à l’Est, de forêt et de reliefs accidentés qui constituent les parcours.
L’irrigation dans l’irrigation dans la région dépend principalement des eaux souterraines . Le pompage profond commence à s’y développer grâce aux techniques modernes de forages et à la mise en place de la stratégie nationale des centres pivots depuis 1984. A titre indicatif à Berrechid on compte 2.200 points de captages qui irriguent 8.000 ha.
Les rendements agricoles dans la région durant les cinq dernières campagnes agricoles 1992-1997, tout en présentant de grandes variations dues aux aléas climat qx/ha et 7,5 qx/ha pour les légumineuses. Cette moyenne cache cependant quelques, sont en moyenne, pour les quatre principales cultures céréalières (blé dur, blé tendre, orge et maïs) d’environ 12 qx/ha et 7,5 qx/ha pour les légumineuses. Cette moyenne cache cependant des disparités provinciales importantes allant de 8qx/ha seulement pour la province de khouribga à 25 QX/HA pour la province de Settat et des variations d’une campagne à l’autre (2QX/HA en 1994-1995 à 20 QX/HA en 1995-1996).
Dans le secteur de l’élevage, l’effectif du cheptel est de l’ordre de 1.333.000 têtes, à prédominance ovine, représentant 12,5u total national et connue depuis longtemps par sa grande qualité liée aux espèces « Serdi et Boujâad ».
La production du travail dans l’élevage est relativement faible, elle ne dépasse pas en moyenne 30DH par journée de travail. Pour certains types d’élevage, elle n’est que quelques Dirhams par jour, ce qui pourrait expliquer en partie le recours au travail des enfants.
1-2- La forêt
Les ressources forestières qui représentent, pour l’ensemble de la région de Chaouia-Ourdigha une superficie de 178.540 ha, sont constituées en grande partie de chêne liège et de thuya, soit 1,64u total national, réparties entre les trois provinces constituant la région comme suit : la province de Ben Slimane 62.740ha, Khouribga 89.840ha et Settat 25.960ha.
Certaines zone dans les plaine de la Chaouia se caractérisent de boisements, souvent privés, surtout au sud de la province de Settat, ce qui influe notablement sur l’économie rurale de la région.
1-3- Les mines
La région de Chaouia-Ourdigha est le premier pôle minier du Maroc. Avec les gisement des Oulad Abdoun (Khouribga) la région détient les plus importantes ressources de phosphates connues du Royaume, soit 28 Milliards de m3, ce qui représente plus de 2/5 des ressources nationales et plus des ¾ des réserves mondiales de phosphates.
Les phosphates produits par ces gisements sont en partie lavés, séchés, ou calcinés dans différentes usines du groupe O.C.. de la zone de Khouribga.
Cette zone produit actuellement (1997) environ 15 millions de tonnes, dont plus de 44ont exportées. Une partie de la production de cette zone est destinée à l’alimentation du complexe de valorisation chimique de Maroc Phosphore 3 et 4 à Jorf-Lasfar et Maroc Phosphore 5 et 6 depuis 1993, dont la capacité de transformation annuelle est de 5 millions de tonnes de phosphate.
En dehors du phosphate, dont l’importance est vitale pour la région, les ressources minières régionales sont assez faibles et l’activité est globalement en déclin. L’essentiel des exploitations est situé dans la province de Khouribga (Barytine et le fer). Le sel, qui ne se trouve que dans la province de Ben Slimane, représente une pat significative de la production nationale. Ce gisement a une capacité de 10 millions tonnes et il a produit en 1997 une quantité de 80 mille tonnes dont 65 mille tonnes ont été destinées à l’exportation. Cette activité a permis un chiffre d’affaires de 24 millions de Dirhams, au cours de la même année, et la disponibilité de 85 emplois.
Toutefois, ces sites miniers connaissent d’une manière générale, des difficultés liées à l’état des infrastructures : accès difficile, mauvais état de pistes qui grève leurs coût d’exploitation.
1-4- Les carrières
L’activité des carrières et des ballastières est importante dans une région. D’une part elle conditionne l’activité essentielle du bâtiment et d’autre part, elle peut être une branche exportatrice pour l’économie locale. C’est le cas en particulier pour les marbres jaunes de Boujad, qui sont assez recherchés et le marbre qui se trouve dans la province de Ben Slimane à Sidi Yahia Zëar et à Ziaida, ainsi qu’à la province de Settat à Riad et Bougargouh.
D’autres matériaux de carrières se trouvent dans la région en petites quantités et sont souvent demandés tant pour les routes que pour la construction,. Cela implique des transports importants de matériaux lourds qui sont effectués par la route et qui faute de prendre les précaution occasionnent parfois des nuisances et des dégradations sur les voies.
2- Le secteur secondaire
2-1- Le secteur industriel
L’industrie détient 3nviron des établissements industriels nationaux, soit 238 établissements dont 165 unités se trouvent à Settat et produit 3,8u chiffre d’affaires industriel national. Le nombre d’emplois industriels permanents dans la région s’élève à 12.700 emplois, soit 2,4u total national. La province de Settat abrite à elle seule plus des 2/3 de la main d’œuvre totale à l’échelle régionale.
L’activité industrielle dans la région de Chaouia Ourdigha est diversifiée. On y trouve l’industrie du verre (Settat et Berrechid), de textile-habillement, l’industrie agroalimentaire...
Cependant, dans la province de Khouribga, en dehors des phosphates, seule la minoterie réalise un chiffre d’affaires appréciable avec deux établissements, à Khouribga et Oued Zem. Par ailleurs, la seule industrie cotonnière au niveau régional est implantée à Oued Zem (Score).
On peut compter, également, au niveau de la région quelques industries chimiques qui se trouve essentiellement à Settat, à Berrechid et à Oued Zem. Ces centres industriels ne se développent qu’à la faveur d’un engorgement croissant de Casablanca induisant des coûts fonciers jugés exorbitants.
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2-2- Artisanat et services
Les métiers regroupés sous la dénomination « artisanat et services » et qui appartiennent largement au secteur informel, sont très mal connus d’un point de vue statistique.
La région de Chaouia-Ourdigha est largement spécialisée dans l’artisanat de textile (hanbels) surtout dans la province de Settat et Khouribga. On y trouve également l’artisanat du bois et des métaux qui sont localisés principalement dans la province de Khouribga, et l’artisanat du tapis à Settat organisé en coopératives telle que celles des tailleurs et tapis Hassania.
L’activité de l’artisanat de service (maçonnerie, réparation mécanique...) échappe à tout encadrement et à toute statistique. Ceci implique une méconnaissance ainsi qu’une absence de recensement d’un nombre important d’actifs.
Par ailleurs, plus qu’une activité économique, l’artisanat est un élément clé de la structure sociale marocaine en ce sens qu’il constitue un puissant facteur d’intégration sociale locale. Ainsi, dynamiser le secteur artisanal, c’est aussi bien développer un secteur économique que maintenir une structure sociale et des emplois, particulièrement dans les zones sujettes à l’exode rural.
2-3- Le tourisme
Bien que la région de Chaouia Ourdigha ne soit pas à proprement parler une région connue pour son activité touristique, ce secteur important pour l’économie marocaine peut y connaître un développement, si certains créneaux précis étaient plus explorés et suffisamment investis.
Le tourisme d’affaires et le tourisme de passage essentiellement urbain constituent la principale source d’activité de l’infrastructure hôtelière régionale constituée de 19 hôtels et 740 lits représentant respectivement, à peine 1,2t 0,6u total national.
L’activité touristique dans la région se résume pratiquement à l’hébergement des touristes, surtout étrangers ce qui est le cas effectivement de la ville de Khouribga.
La fréquentation des hôtels de la région est assez faible comme en témoigne le nombre de nuitées touristiques, qui représente moins de 0,3u total national.
Quant au tourisme balnéaire, il est important seulement pour certaines zones côtières comme Sidi Rahal dans la province de Settat et Bouznika dans la province de Ben Slimane. Cependant, un certain nombre d’activités touristiques sont en développement dans la région, liées notamment à la chasse que l’agence Sochatour de Casablanca pratique à Ben Slimane, au tourisme équestre pour lequel certains itinéraires ont été explorés en particulier à Settat et enfin au sport avec l’implantation de terrains de golfs à Settat, Bouznika et Ben Slimane.
Urbanisation et infrastructure de base
Le réseau urbain de la région est structuré autour de cinq villes dont la plus importante est celle de Settat, capital régionale.
Malgré la prédominance de la ville de Settat l’armature urbaine de la région de Chaouia-Ourdigha est mieux structurée. Quant à sa répartition spatiale : les principales villes de l’armature urbaine régionale : Settat, Khouribga, Berrechid, Oued Zem et Ben Slimane à des distances sensiblement égales.
Settat chef lieu de la région, en développement rapide (254.000 habitants en 1997). Vu sa situation, elle connaît une dynamique de restructuration, qui présente un double avantage, comme Berrechid, celui d’être à la fois à proximité de Casablanca et située sur une important axe routier Casablanca-Marrakech. Cela lui a permis de bénéficier d’investissements publics exceptionnel pendant plus de quinze année consécutives.
La réalisation du tronçon d’autoroute Casablanca-Settat va encore renforcer sa position et la rapprocher du grand pôle économique qu’est Casablanca .
Khouribga, ville minière par excellence qui a bénéficié du boom des prix des phosphates au début des années soixante-dix pour son équipement voit aujourd’hui son taux de croissance baisse de manière considérable.
Malgré la richesse induite par la présence de l’OCP dans cette ville, qui attire une population importante, elle a un taux d’activité très moyen et un faible taux d’emplois industriels. Il convient également, de signaler que cette ville est très sensible à un fort rural régional.
Actuellement, la ville de Khouribga, semble prisonnière de la non diversification de son économique, elle est aujourd’hui dans le giron de Settat, nouvelle capitale régionale.
Ben Slimane qui reste la capital d’une province rurale de petite taille, est étroitement liée aux deux grandes agglomérations de Rabat et Casablanca.
L’habitat urbain au niveau de la région de Chaouia-Ourdigha est dominé par le type marocain (moderne ou traditionnel) qui abrite plus de 80es ménages de la région. L’habitat sommaire abrite près de 10es ménages. Plus que la moitié des ménages urbains sont propriétaires de leur logement et près du tiers sont locataires.
Cependant, si en milieu urbain les ¾ des ménages habitent un logement relié au réseau de distribution de l’eau courante, ce pourcentage n’est que de 1,4n milieu rural. Pour ce qui est de l’électricité, la part des ménages urbains bénéficiaires s’élève à 78ontre 4,5seulement en milieu rural.
Par ailleurs, l’alimentation en eau potable d’un nombre important de population rurale, se fait souvent directement dans les Oueds permanents, ce qui constitue une menace pour la santé, en raison de l’approvisionnement en eaux non traitées et donc impropres à la consommation.
Infrastructure et équipements
1-Infrastructure de communication
Les réseaux, tant ferroviaire que routier, sont disposés en étoile à partir de Casablanca. Les voies qui relient cette ville avec les villes de la région surtout Settat et Khouribga sont souvent dans un état peu favorable, sauf dans le cas où deux villes se trouveraient sur un même axe en direction de Casablanca, comme c’est le cas de Berrechid et Settat.
1-1-Le réseau routier
Le réseau routier au niveau de la région de Chaouia-Ourdigha compte 4,370 km, dont les routes nationales représentent 236 km, 818 km pour les routes régionales et 1,478 km de routes provinciales et 1,838 km de routes non revêtues.
La qualité de la desserte routière dans la région ne répond pas, suffisamment, aux besoins de la population. En effet, le maillage des routes revêtues laisse place à des zones enclavées et aboutit à des manques de liaisons routières directes.
Les transports routiers assurent actuellement environ 85es flux terrestres (marchandises hors phosphates et déplacements de personnes) et l’axe principale d’échanges reste le couloir Nord-sud jusqu’à Berrechid.
Au niveau des liaisons régionales et inter-régionales, l’axe sud prolonge son importance jusqu’à Settat. Par contre le couloir sud qui va vers Khouribga reste relativement faible par rapport au premier axe.
1-2-Le réseau ferroviaire
La région de Chaouia-Ourdigha dispose d’une voie ferré d’une longueur de 157km et 22 gares. Avec ce tracé, elle peut être considérée comme relativement bien desservie par le train. La ligne principale du réseau ONCF Tanger-Marrakech traverse la région dans sa partie centrale, une autre ligne s’y greffe vers Oued Zem de sorte que les deux principales villes dans la région, Settat et Khouribga, se trouvent reliées par le chemin de fer.
Actuellement, l’activité de l’ONCF est très liée au transport de phosphates. En effet, le chemin de fer a permis le déplacement de plus de 33 millions de tonnes de marchandises en 196, composées de plus de 70e phosphates. Son poids est tel que la province de Khouribga, à elle seule, reçoit et envoie plus de 100.000 tonnes de marchandises.
La province de Settat reçoit, quant à elle, plus de 100.000 tonnes de marchandises, principalement à Berrechid, mais elle en expédie peu par rail. Alors que, dans la province de Ben Slimane le transport ferroviaire des marchandises est beaucoup moins important.
Rien que les deux gares de la région, Oued Zem et Khouribga ont enregistré en 1996 plus de 198.800 départs et 215.950 arrivées. Mais malgré cette importance, l’arrivé principale du réseau reste concentrée sur les gares de Berrechid et de Settat qui ont vu passer plus d’un Million de personnes (arrivée et départ confondu)
2-Equipements sociaux
2-1-Equipements sanitaires
La desserte sanitaire de la population dans la région de Chaouia-Ourdigha est, dans l’ensemble, satisfaisante en comparant avec d’autres régions, puisqu’elle dispose de deux hôpitaux provinciaux, deux hôpitaux spécialisés, 110 Centres de Santé urbains et ruraux, 55 dispensaires une polyclinique et un hôpital de l’OCP.
Concernant la province de Settat, la majorité des formations de type dispensaire desservent de manière relativement convenable les communes qu’elles encadrent.
L’équipement en lits sanitaires rapportée à la population est assez variable d’une province à l’autre. En effet, si au niveau de la région on compte environ 1 lit pour 1.000 personnes à khouribga on compte 1 lit pour moins de 1.000 personne et à Ben Slimane on compte 1 lit pour plus de 7.000 personnes. L’extrême faiblesse du chiffre de Ben Slimane découle de l’absence d’infrastructure hospitalière importante au niveau de cette province, ce qui peut s’expliquer par la proximité de Rabat et Casablanca.
Il en est de même pour la densité du personnel médical et paramédical de la santé publique qui se situe autour de 1 pour 1.000 habitants dans l’ensemble de la région. Elle est particulièrement faible dans la province de Ben Slimane (4.640 habitants/médecin), les autres province (Khouribga 3.550 et Settat 3.940 habitants/médecin) présentent de manière sensiblement égalitaire des rations très proches de la moyenne nationale qui est de 1 médecin pour 4.050 habitants.
Notons pour Khouribga, que l’OCP prend en charge son personnel avec ses propres infrastructures sanitaires ce qui fait que les ratios réels soient relativement meilleurs.
Quant à la médecine libérale c’est toujours Khouribga qui émerge comme province disposant d’un potentiel en médecins privés important.
Mai, si l’on considère globalement l’ensemble du corps médical public et privé, on retrouve les disparités régionales précédemment constatées. La répartition des médecins entre généralistes et spécialistes est assez contrastée sur l’ensemble du territoire régional.
La présence d’hôpitaux, lieux d’exercice privilégiés de l’activité médicale spécialisée, est plus importante notamment dans les chefs lieux de provinces. Une exception notable concerne toujours la province de Ben Slimane dont la situation entre les deux grandes agglomérations de Casablanca et de Rabat favorise une médecine de proximité, essentiellement généraliste au détriment d’une médecine de spécialité que les patients trouvent facilement dans les grandes villes voisines.
2-2- Éducation
Dans le domaine de l’éducation, une grande partie 57e la population âgée d’au moins 10 ans est analphabète. Ce niveau s’explique essentiellement par la très faible alphabétisation en milieu rural où le taux d’analphabétisme dépasse les 70ontre 37n milieu urbain.
Le même contraste est observé pour ce qui est la scolarisation des enfants. En effet, le taux de scolarisation qui atteint à peine les 50ans les campagnes s’élève à 86ans les villes.
Cela nous permet de dire que les taux de scolarisation relevés dan la région sont encore loin d’atteindre la généralisation de l’enseignement primaire.
Au niveau provincial, il existe des différences remarquables. En effet, si Ben Slimane et Khouribga ont des taux d’alphabétisation relativement supérieurs à 60espectivement 63t 65a province de Settat n’enregistre que 60Cependant les deux premières provinces (Ben Slimane et Khouribga) sont des taux d’occupation des locaux inférieurs ou égal à celui fixé par le Ministère de l’Éducation Nationale (1,5 soit 3 classes pour 2 locaux). Par contre dans la province de Settat le taux d’occupation est plus bas que la norme en vigueur, il est fréquemment de 1,8 soit pratiquement 4 classes pour 2 locaux.
Donc, la généralisation de l’enseignement primaire reste encore un objectif a atteindre par des mesures adaptés de sensibilisation des parents certes, mais aussi par des actions concernées entre différents départements : Éducation Nationale, jeunesse et Sport, commune, autorité locale et société civile.
2-3- Formation professionnelle
La part la plus importante des effectifs de la formation professionnelle au niveau de la région est concentrée dans la province de Khouribga, qui regroupe plus de 56es effectifs régionaux.
Le reste des effectifs se répartit de façon inégale entre les deux provinces de Settat et Ben Slimane, avec respectivement 32t 12es effectifs régionaux.
La logique d’implantation des équipements de formation professionnelle apparaît en étroite corrélation avec l’importance économique des provinces et de leurs villes.
Dans le milieu rural, la formation professionnelle reste encore faible et elle ne touche pas un grand nombre d’individus, son influence sur le développement du monde rural reste très modeste. Les effectifs en formation professionnelle en milieu rural dans la région sans doute sont très limités. De plus, de nombreuses personnes se forment sur le «tas», les artisans offrant traditionnellement à des jeunes apprentis une formation, dont le niveau reste malheureusement très bas en plus de son incapacité d’offrir des possibilités de reconversion.
2-4- Les équipements socio-éducatifs
Même si les équipements socio-éducatifs ne sont pas bien développés au niveau régional, il participent à l’encadrement d’une partie de la population d’un manière générale.
Les foyers féminins pourraient, également, être un lieu de formation, de vulgarisation en matière de santé, d’hygiène et d’alphabétisme.
Cependant, on compte environ 50 centres pour l’ensemble de la région (maisons de jeunes et foyers féminins confondus) dont plus du tiers se trouvent concentrés dans la province de Settat.
Quant aux équipements sportifs, et contrairement aux équipements socio-éducatifs, la couverture du territoire régional est très limitée. En l’état actuel des choses, plusieurs centres urbains ne disposent d’aucun équipement sportif et ceux qui existent connaissent, dans les principales villes, une saturation importante, le milieu rural reste encore une fois largement dépourvu de ce type d’infrastructures.
Khouribga et régions:
Situation géographique :
La province de KHOURIBGA fait partie de la région économique de Chaouia - Ourdigha. Elle s’ouvre sur la plaine de la Chaouia et les versants de l’Oum-Rabï.
Elle est située au Sud-est de Casablanca et au Nord-ouest de Béni-Mellal, et limitée:
Au Nord par la province de Khémisset,
Au Sud par la province de Béni-Mellal,
A l’Est par la province de Khénifra,
A l’Ouest par la province de Settat.
Population :
Selon le recensement général de 1994, la province de Khouribga compte 480.839 habitants, dont plus de 61 ’urbains.
Les principales villes et centres figurent ci-après:
Ville Habitant
Khouribga
Oued Zem
Boujaâd
Boujniba
Hattane
Boulanouar
152 090
73 953
33 321
14 319
11 263
9 734
Total 294 680
La province compte 110 habitant/Km², elle enregistre la densité la plus élevée de la région, elle est de 87 habitant/Km² à Settat et 78 habitant/Km² à Benslimane.
Le taux d’activité à la province est de 29,6soit inférieur à la moyenne de l’ensemble de la région (31,6), ce taux est de 29,3n milieu urbain, tandis qu’en milieu rural, il est de 30e taux de chômage est de 26,430n milieu urbain et 20,9n milieu rural.
Climat :
De point de vue climat, cette province se caractérise par un climat continental marqué par des étés chauds et secs et des hivers froids, rigoureux et peu humides. Les écarts sont très importants entre les températures diurnes et nocturnes. Les précipitations sont en moyenne de 350 mm.
Découpage administratif :
Le découpage administratif est comme suit:
cinq municipalités,
trois cercles ,
sept caïdats,
cinq communes urbaines,
vingt six communes rurales
Khouribga et OCP (Office Chérifien des Phosphates)
La zone de Khouribga est située à 120 km au sud-est de Casablanca et constitue la plus importante zone de production de phosphate du Groupe OCP.
Le gisement de phosphate est du type sédimentaire, présentant plusieurs couches phosphatées alternant avec des niveaux de marnes et de calcaires. Les réserves en phosphates sont estimées à plus de 35 milliards de mètres cubes.
La production de phosphate a commencé en mars 1921 par l'Office Chérifien des Phosphates, créé le 7 août 1920.L'expoitation a débuté par la méthode souterraine, par l'enlèvement d'un seul niveau phosphaté. L'introduction de l'exploitation en découverte a démarré en 1951, pour remplacer totalement la méthode souterraine en 1994. Elle concerne actuellement 7 niveaux phosphatés.
Du point de vue social, l'OCP est le fondateur de quatre agglomérations : Khouribga, Boujniba, Boulanouar et Hattane, regroupant aujourd'hui plus de 200.000 habitants.
Depuis sa création, l'OCP a été obligé, compte tenu de l'environnement industriel national, de prendre en charge la totalité des activités et de créer les corps de métiers correspondants.
Aujourd'hui, la réflexion sur le recentrage du Groupe sur ses activités de base est engagée. Cette nouvelle politique consistera à se désengager progressivement de certaines activités qui seront confiées à des sous-traitants existants ou à créer par externalisation et essaimage.
Capacité de production : 19 millions de tonnes par an
Moyens techniques
Usine de lavage : 6 millions de tonnes
Usine d'enrichissement à sec : 2,4 millions de tonnes
Usine de calcination : 0,25 million de tonnes
Usine de séchage : 17 millions de tonne
Potentialités de la Province
La province de Khouribga dispose d’importantes ressources qui constituent un facteur essentiel favorisant l’installation d’investisseurs dans la région.
Ressources agricoles
Les terres agricoles représentent 94e la superficie de la Province, soit 400 000 Ha réparties comme suit:
les 2/3 sont cultivés dont 3000 Ha irrigués, un chiffre en hausse régulière avec le développement de petite et moyenne hydraulique,
1/5 est couvert par des forêts,
1/8 sont des terres de parcours.
Les cultures principales sont:
La céréaliculture avec une superficie de 200 000 Ha dont 44our l’orge ,30our le blé tendre, 25our le blé dur et autres 1
La production céréalière annuelle atteint 1 500 000 Qx, chiffre aisément doublé dans des conditions climatiques favorables.
Les légumineuses alimentaires (fèves, petits pois et lentilles) occupent une superficie d’environ 1 000 Ha et dont la production varie entre 3 000 et 7 000 Qx/an.
L’arboriculture fruitière, constituée de 80’oliviers, occupe une superficie de 1 300 Ha.
Le maraîchage occupe 800 Ha consacrés essentiellement à la pomme de terre.
Le secteur forestier compte 87 500 Ha dont les principales essences sont l’eucalyptus, les chênes et les résineux artificiels.
Ressources animales:
Le cheptel de la province est estimé à 686 000 têtes avec 77’ovins, 9e caprins, 8e bovins et 6’équidés.
Les productions moyennes annuelles sont de :
Viande : Plus 6 000 t dont 75 e viande ovine,
Lait : 10 300 t,
Laine : 700 t,
Peaux : 120 000 pièce.
Ressources Minières
La Province de Khouribga est le premier pôle minier au Maroc, elle détient les plus importantes ressources de phosphate connues du Royaume, soit les 2/5 des ressources nationales.
Les extractions de phosphates sont d’environ 15 millions de tonnes par an. Les phosphates produits par ces gisements sont lavés, séchés, calcinés ou enrichis dans différentes usines du groupe OCP à la province de Khouribga.
On compte trois autres activités minières importantes dans la province:
14 carrières de minéraux tels que la pierre, le sable, et la chaux;
l’exploitation de silices argileuses pour la fabrication des briques cuites rouges;
d’importantes carrières de marbre surtout dans les cercle de Boujaâd et d’Oued Zem.
Le secteur Industriel
Le secteur industriel compte actuellement 59 établissements de production en activité. Les effectifs employés dans le secteur sont au nombre de 3275 dont 2149 sont employés dans les installations industrielles de Traitement du phosphate, relevant du groupe de l’OCP.
Presque la moitié de la production, phosphate lavé-seché-enrichi, est acheminée, pour valorisation chimique, à Maroc Phosphore et IMACID de Jorf Lasfer ; le reste est exporté directement de Khouribga via le port de Casablanca.
Quant aux autres établissements industriels, la production s’est établie en 1999, pour les 48 entreprises enquêtées, à 422 Millions de Dirhams, avec une valeur ajoutée de 43 Millions de Dirhams
Le secteur Commercial
Le commerce occupe une place importante dans l'économie de la Province: il irrigue jusqu'aux points les plus éloignés des centres urbains grâce à son fonctionnement performant.
Selon les statistiques des patentés et les autorisations commerciales délivrées par les communes, le nombre de commerçants dans la Province est estimé comme suit:
DÉTAILLANTS : 7 000
GROSSISTES : 100
AMBULANTS ET AUTRES : 5 500
Adresses Utiles
Département
Adresse tél.
La Province
Quartier administratif - Khouribga -
023-49-15-00
023-49-14-12
023-49-14-16
Délégation Provinciale du Commerce et de l’Industrie
85, Rue My Abdellah
- Khouribga -
023-49-23-78
Tribunal de 1ère Instance de Khouribga
Bd Zellaka
- Khouribga -
023-56-22-47
Tribunal de 1èère Instance d’Oued Zem
Quartier Administratif
- Oued Zem -
023-41-62-04
023-41-62-05
Subdivision des Taxes Assimilées
Rue Hassan 1er
- Khouribga -
023-49-28-13
Trésorerie Provinciale
Bd Zellaka
– Khouribga -
023-56-60-42
Service de l’Enregistrement et Timbres
Quartier Administratif
- Khouribga -
Délégation Provinciale de l’Emploi
Rue 20 Août
- Khouribga -
023-56-03-15
Délégation Provinciale de l’Habitat
Bd Zellaka
– Khouribga -
023-56-16-11
Délégation Provinciale de l’Artisanat
Bd Zellaka
- Khouribga -
023-56-11-98
Service Provincial de la Formation Professionnel
Rue My Abdellah
- Khouribga -
Délégation Provinciale des Transports
Bd 16 Novembre
- Khouribga -
023-56-49-74
Délégation Provinciale de la CNSS
Bd My Youssef
- Khouribga -
023-56-25-95
Direction des Exploitations Minières du Groupe O.C.P
Rue Marrakech
- Khouribga -
023-49-15-15
Direction Provinciale de l’Agriculture
Quartier Administratif II par Bd Zellaka
- Khouribga -
023-56-26-68
Direction Provinciale de l’Équipement
Quartier Administratif II par Bd Zellaka
- Khouribga -
023-56-14-36
Direction Provinciale d’Ittissalat Al Maghreb
Bd Zellaka
- Khouribga -
023-56-56-50
023-56-56-56
Inspection Provinciale Barid Al Maghreb
Bd Zellaka
- Khouribga -
023-56-80-72
Direction Provinciale ONEP
Rue My Abdellah
- Khouribga -
023-49-35-50
Agence Provinciale de Distribution ONE Rue My Abdellah
- Khouribga -
023-56-30-81
Direction Régionale de l’Agence Nationale de l’Habitat Insalubre (ANHI) Rue de la Palestine
- Khouribga -
023-49-65-50
Agence Provinciale de l’E.R.A.C CENTRE Quartier Eddakhla
- Khouribga -
023-56-34-44
Inspection Provinciale de l’Office Interprofessionnel des Céréales et Légumineuses Route de Fkih Ben Salah
- Oued Zem -
023-41-64-79
Chambres professionnelles :
Chambre
Adresse
tél.
Chambre du Commerce, de l’Industrie et de Services
Bd My Youssef - Khouribga -
023-56-34-34
Chambre d’Agriculture
Quartier Administratif II par Bd Zellaka - Khouribga -
023-56-24-14
Institutions financières :
A KHOURIBGA :
BANQUE POPULAIRE : - Agence Ouardigha : rue de Marrakech - tél. : 023494225
- Agence Zellaka : Angle Bd My Youssef et Bd Zellaka - tél. :
BANQUE COMMERCIALE DU MAROC :
- Agence Palestine : Rue de la Palestine - tél. : 023496852/023495354
- Agence Zellaka : Bd Zellaka - tél. :
- Agence al Moujahidine : 48 Place Al Moujahidine - tél. :023564950/023564952
BANQUE MAROCAINE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE :
- Rue My Abdellah - Tel :023493673
CRÉDIT DU MAROC :
- 20, Rue My Driss - tél. : 023565562
CRÉDIT AGRICOLE :
35, Bd My Youssef tél. : 023562283
SGBM :
- Kissariat Mazria Rue My Driss - tél. : 023560090
WAFA BANK :
- Place Med V - tél. :
CIH : Rue de Marrakech - tél. :023492113
A OUED ZEM :
BANQUE POUPULAIRE : - Bd Med V Tel : 023416224
BMCE : - Bd Med V Tel : 023416278
A BOUJAAD :
BANQUE POUPULAIRE : Place Med V Tel :023413151
CREDIT AGRICOLE : Centre de Travaux n° 17-03 Tel : 023414006
Khouribga et OCP (Office Chérifien des Phosphates)
La zone de Khouribga est située à 120 km au sud-est de Casablanca et constitue la plus importante zone de production de phosphate du Groupe OCP.
Le gisement de phosphate est du type sédimentaire, présentant plusieurs couches phosphatées alternant avec des niveaux de marnes et de calcaires. Les réserves en phosphates sont estimées à plus de 35 milliards de mètres cubes.
La production de phosphate a commencé en mars 1921 par l'Office Chérifien des Phosphates, créé le 7 août 1920.L'expoitation a débuté par la méthode souterraine, par l'enlèvement d'un seul niveau phosphaté. L'introduction de l'exploitation en découverte a démarré en 1951, pour remplacer totalement la méthode souterraine en 1994. Elle concerne actuellement 7 niveaux phosphatés.
Du point de vue social, l'OCP est le fondateur de quatre agglomérations : Khouribga, Boujniba, Boulanouar et Hattane, regroupant aujourd'hui plus de 200.000 habitants.
Depuis sa création, l'OCP a été obligé, compte tenu de l'environnement industriel national, de prendre en charge la totalité des activités et de créer les corps de métiers correspondants.
Aujourd'hui, la réflexion sur le recentrage du Groupe sur ses activités de base est engagée. Cette nouvelle politique consistera à se désengager progressivement de certaines activités qui seront confiées à des sous-traitants existants ou à créer par externalisation et essaimage.
Capacité de production : 19 millions de tonnes par an
Moyens techniques
Usine de lavage : 6 millions de tonnes
Usine d'enrichissement à sec : 2,4 millions de tonnes
Usine de calcination : 0,25 million de tonnes
Usine de séchage : 17 millions de tonne
Potentialités de la Province
La province de Khouribga dispose d’importantes ressources qui constituent un facteur essentiel favorisant l’installation d’investisseurs dans la région.
Ressources agricoles
Les terres agricoles représentent 94e la superficie de la Province, soit 400 000 Ha réparties comme suit:
les 2/3 sont cultivés dont 3000 Ha irrigués, un chiffre en hausse régulière avec le développement de petite et moyenne hydraulique,
1/5 est couvert par des forêts,
1/8 sont des terres de parcours.
Les cultures principales sont:
La céréaliculture avec une superficie de 200 000 Ha dont 44our l’orge ,30our le blé tendre, 25our le blé dur et autres 1
La production céréalière annuelle atteint 1 500 000 Qx, chiffre aisément doublé dans des conditions climatiques favorables.
Les légumineuses alimentaires (fèves, petits pois et lentilles) occupent une superficie d’environ 1 000 Ha et dont la production varie entre 3 000 et 7 000 Qx/an.
L’arboriculture fruitière, constituée de 80’oliviers, occupe une superficie de 1 300 Ha.
Le maraîchage occupe 800 Ha consacrés essentiellement à la pomme de terre.
Le secteur forestier compte 87 500 Ha dont les principales essences sont l’eucalyptus, les chênes et les résineux artificiels.
Ressources animales:
Le cheptel de la province est estimé à 686 000 têtes avec 77’ovins, 9e caprins, 8e bovins et 6’équidés.
Les productions moyennes annuelles sont de :
Viande : Plus 6 000 t dont 75 e viande ovine,
Lait : 10 300 t,
Laine : 700 t,
Peaux : 120 000 pièce.
Ressources Minières
La Province de Khouribga est le premier pôle minier au Maroc, elle détient les plus importantes ressources de phosphate connues du Royaume, soit les 2/5 des ressources nationales.
Les extractions de phosphates sont d’environ 15 millions de tonnes par an. Les phosphates produits par ces gisements sont lavés, séchés, calcinés ou enrichis dans différentes usines du groupe OCP à la province de Khouribga.
On compte trois autres activités minières importantes dans la province:
14 carrières de minéraux tels que la pierre, le sable, et la chaux;
l’exploitation de silices argileuses pour la fabrication des briques cuites rouges;
d’importantes carrières de marbre surtout dans les cercle de Boujaâd et d’Oued Zem.
Le secteur Industriel
Le secteur industriel compte actuellement 59 établissements de production en activité. Les effectifs employés dans le secteur sont au nombre de 3275 dont 2149 sont employés dans les installations industrielles de Traitement du phosphate, relevant du groupe de l’OCP.
Presque la moitié de la production, phosphate lavé-seché-enrichi, est acheminée, pour valorisation chimique, à Maroc Phosphore et IMACID de Jorf Lasfer ; le reste est exporté directement de Khouribga via le port de Casablanca.
Quant aux autres établissements industriels, la production s’est établie en 1999, pour les 48 entreprises enquêtées, à 422 Millions de Dirhams, avec une valeur ajoutée de 43 Millions de Dirhams
Le secteur Commercial
Le commerce occupe une place importante dans l'économie de la Province: il irrigue jusqu'aux points les plus éloignés des centres urbains grâce à son fonctionnement performant.
Selon les statistiques des patentés et les autorisations commerciales délivrées par les communes, le nombre de commerçants dans la Province est estimé comme suit:
DÉTAILLANTS : 7 000
GROSSISTES : 100
AMBULANTS ET AUTRES : 5 500
Adresses Utiles
Département
Adresse tél.
La Province
Quartier administratif - Khouribga -
023-49-15-00
023-49-14-12
023-49-14-16
Délégation Provinciale du Commerce et de l’Industrie
85, Rue My Abdellah
- Khouribga -
023-49-23-78
Tribunal de 1ère Instance de Khouribga
Bd Zellaka
- Khouribga -
023-56-22-47
Tribunal de 1èère Instance d’Oued Zem
Quartier Administratif
- Oued Zem -
023-41-62-04
023-41-62-05
Subdivision des Taxes Assimilées
Rue Hassan 1er
- Khouribga -
023-49-28-13
Trésorerie Provinciale
Bd Zellaka
– Khouribga -
023-56-60-42
Service de l’Enregistrement et Timbres
Quartier Administratif
- Khouribga -
Délégation Provinciale de l’Emploi
Rue 20 Août
- Khouribga -
023-56-03-15
Délégation Provinciale de l’Habitat
Bd Zellaka
– Khouribga -
023-56-16-11
Délégation Provinciale de l’Artisanat
Bd Zellaka
- Khouribga -
023-56-11-98
Service Provincial de la Formation Professionnel
Rue My Abdellah
- Khouribga -
Délégation Provinciale des Transports
Bd 16 Novembre
- Khouribga -
023-56-49-74
Délégation Provinciale de la CNSS
Bd My Youssef
- Khouribga -
023-56-25-95
Direction des Exploitations Minières du Groupe O.C.P
Rue Marrakech
- Khouribga -
023-49-15-15
Direction Provinciale de l’Agriculture
Quartier Administratif II par Bd Zellaka
- Khouribga -
023-56-26-68
Direction Provinciale de l’Équipement
Quartier Administratif II par Bd Zellaka
- Khouribga -
023-56-14-36
Direction Provinciale d’Ittissalat Al Maghreb
Bd Zellaka
- Khouribga -
023-56-56-50
023-56-56-56
Inspection Provinciale Barid Al Maghreb
Bd Zellaka
- Khouribga -
023-56-80-72
Direction Provinciale ONEP
Rue My Abdellah
- Khouribga -
023-49-35-50
Agence Provinciale de Distribution ONE Rue My Abdellah
- Khouribga -
023-56-30-81
Direction Régionale de l’Agence Nationale de l’Habitat Insalubre (ANHI) Rue de la Palestine
- Khouribga -
023-49-65-50
Agence Provinciale de l’E.R.A.C CENTRE Quartier Eddakhla
- Khouribga -
023-56-34-44
Inspection Provinciale de l’Office Interprofessionnel des Céréales et Légumineuses Route de Fkih Ben Salah
- Oued Zem -
023-41-64-79
Chambres professionnelles :
Chambre
Adresse
tél.
Chambre du Commerce, de l’Industrie et de Services
Bd My Youssef - Khouribga -
023-56-34-34
Chambre d’Agriculture
Quartier Administratif II par Bd Zellaka - Khouribga -
023-56-24-14
Institutions financières :
A KHOURIBGA :
BANQUE POPULAIRE : - Agence Ouardigha : rue de Marrakech - tél. : 023494225
- Agence Zellaka : Angle Bd My Youssef et Bd Zellaka - tél. :
BANQUE COMMERCIALE DU MAROC :
- Agence Palestine : Rue de la Palestine - tél. : 023496852/023495354
- Agence Zellaka : Bd Zellaka - tél. :
- Agence al Moujahidine : 48 Place Al Moujahidine - tél. :023564950/023564952
BANQUE MAROCAINE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE :
- Rue My Abdellah - Tel :023493673
CRÉDIT DU MAROC :
- 20, Rue My Driss - tél. : 023565562
CRÉDIT AGRICOLE :
35, Bd My Youssef tél. : 023562283
SGBM :
- Kissariat Mazria Rue My Driss - tél. : 023560090
WAFA BANK :
- Place Med V - tél. :
CIH : Rue de Marrakech - tél. :023492113
A OUED ZEM :
BANQUE POUPULAIRE : - Bd Med V Tel : 023416224
BMCE : - Bd Med V Tel : 023416278
A BOUJAAD :
BANQUE POUPULAIRE : Place Med V Tel :023413151
CREDIT AGRICOLE : Centre de Travaux n° 17-03 Tel : 023414006
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